L’idée ancrée dans nos mémoires étant qu’une année bissextile est plus aléatoire qu’une autre, nous avons pris l’option de semer tôt. Les premiers semis de février ont plutôt bien levé.
Les seconds en mars aussi avec des disparités importantes entre variétés. Bérao par exemple est restée chétive.
Ensuite, lorsque les plants se sont retrouvés sous serre, le développement a été lent. L’alternance de journées chaudes, de nuits fraiches, de semaines quasi estivales avec des retours à du semi hivernal ont dû perturber leur horloge biologique.
Un printemps pluvieux, des températures en dents de scie ont favorisé les attaques cryptogamiques sur les tomates et cucurbitacées
Après hésitations.et avouons-le un peu de procrastination je n’ai pas traité du tout. Les plants couverts et bien exposés ont mieux résisté. C’est dans la zone basse de notre potager, la plus ombragée, que mildiou et oïdium ont fait le plus de dégâts.
Bouillie bordelaise, mouillants divers, soufre, bicarbonate et consorts sont restés sur les étagères.
Par contre, mon Opinel m’a suivi tout le temps pour couper toutes les branches donnant signe d’atteinte. A regret parfois lorsque la hampe portait plusieurs fruits, mais dans ces cas-là, choisir c’est renoncer.
Un double objectif : ôter les parties malades et donner de la lumière aux fruits. Au total nous n’avons perdu que 5 plants. Deux attaqués par les limaces, deux par le mildiou et un par le fil de la débroussailleuse…
Autres caractéristiques de cette saison 2024, d’une part une floraison capricieuse doublée d’une pollinisation demandant de l’aide. D’autre part, une maturité qui tarde à venir. Le retard moyen constaté est d’environ quinze jours.
Les petites : poires jaunes, cerises, cocktails etc … souvent plantées dans des bassines ou bacs sont en production alors que les « grosses » peinent à mûrir.
Alors que nous attendons patiemment les unes, Thérèse a commencé la collecte des graines des autres.