« Les plantes sauvages sont des splendeurs à portée de chacun, mais que l’on peut piétiner toute sa vie sans jamais se pencher pour les admirer. Quelques fleurs suffisent pour faire revenir coccinelles, abeilles et papillons. Alors aux oubliettes les grandes surfaces de gazon ras, les longues haies de thuyas et autres « déserts verts », fini les pesticides…Voici venu le temps de la diversité ! Optez pour une haie champêtre, une prairie fleurie, un potager bio… Accrochez quelques nichoirs, installez des abris à insectes, créez une mare…La nature ingénieuse vous étonnera ! Quelques mètres carrés peuvent suffire à l’apparition d’une flore et d’une faune riches et variées. »
Hubert Reeves
Ces quelques mots du célèbre astrophysicien résument à merveille ma philosophie du jardin. C’est pourquoi, mon jardin aux « Couleurs Nature » est avant tout un jardin de la biodiversité dans lequel je laisse la part belle aux plantes sauvages que la plupart considère comme des mauvaises herbes mais qu’autrefois on appelait « malesherbes », les herbes qui soignent les « maux ». Ces plantes ont, en effet, des vertus nourricières et thérapeutiques malheureusement oubliées par la grande majorité des jardiniers qui les arrachent. Pour favoriser la biodiversité, je laisse partout des espaces sauvages, même dans mon potager, et surtout dans mon verger, recréant ainsi des prairies fleuries locales pérennes. Mon jardin comporte des biotopes diversifiés et différentes strates: haies/verger/potager/prairies – milieux humides/secs/ombragés/ensoleillés – murets/tas de bois/mare
Pour que de nombreuses espèces trouvent le gîte et le couvert indispensables à leur préservation.
Elles ont un rôle à jouer dans la trame verte nécessaire à la reproduction et à la dissémination des espèces naturelles (papillons par exemple).
Pour essayer de maintenir un équilibre naturel dans un espace jardin qui n’est plus naturel puisque c’est l’homme qui le crée et le gère pour ses besoins ou son plaisir ce qui crée des désagréments aux cultures.
Pour utiliser les plantes diverses et variées afin de se soigner, se nourrir, comme auxiliaires du jardinier (macérations)
« J’aime fort les jardins qui sentent le sauvage » P. De Ronsard
« Une mauvaise herbe n’est qu’une fleur mal aimée » Ella Wheeler Wilcox
« Celui qui s’occupe d’un jardin vit dans la surprise. Une surprise presque toujours heureuse, qui éloigne la nostalgie ou les sentiments négatifs ». Gilles Clément