Le compost est le résultat du compostage, qui est un processus de décomposition biologique contrôlée de la matière organique dans un milieu aérobie.
Il existe une armée entière composée d’organismes décomposeurs.
On peut classer ses organismes en « micro-organismes » et « macro-organismes ».
Les micro-organismes sont : les bactéries, les champignons et les actinomycètes.
Les macro-organismes sont : les lombrics, les insectes, les acariens, les gastéropodes, les myriapodes, les crustacés terrestres et les nématodes.
On classe communément les matériaux compostables en deux catégories :
Les matériaux riches en azote (symbole chimique : N) et ceux riche en carbone (C).
L’azote et le carbone sont présents dans la matière organique mais en quantité variable.
Pour que le processus de compostage soit efficace il faut que le rapport carbone / azote soit proche de 30
On a pris l’habitude d’appeler les matériaux riches en azote les matériaux verts. Ceux riches en carbone sont appelés les matériaux bruns.
Les matériaux verts sont humides et se décomposent rapidement, tandis que les bruns sont plutôt secs et se décomposent lentement.
Les matériaux riches en azote (N) : café, céréales, fleurs coupées, fruits, gazon (plaques), légumes crus et cuits, légumineuses, maïs, pain séché ou rassis, pâtes alimentaires, plantes adventices, plantes herbacées cultivées, plantes d’intérieur, poils d’animaux, tisanes et thés, tissus de fibres naturelles. Les agrumes (pelures et jus) peuvent aussi intégrer votre compost mais du fait qu’ils sont acides et qu’ils contiennent un répulsif naturel, ils doivent être utilisés en quantité réduite.
Les matériaux riches en carbone (C) : Aiguilles de conifères, branches et brindilles, carton ondulé, copeaux et sciures de bois, écales de noix arachides et graines, feuilles mortes, gazon (chaume), paille.
D’autres matériaux dont le rapport C/N est faible et pouvant intégrer votre compost : coquilles d’œufs, fruits (noyaux), terre de jardin et terreaux d’empotage.
Les matériaux à proscrire : aliments vinaigrés, cendre de bois, crustacés, excréments (animaux et humains), feuilles de rhubarbes, foin, gras et huiles, mollusques, papiers fins et mouchoirs, plantes traitées avec des pesticides, poissons, produits laitiers, sac d’aspirateurs, verre, plastique, métal, viandes et os.
Que vous ayez un composteur en plastique, en bois ou que vous compostiez en tas, le procédé est identique
Choisissez un endroit facilement accessible et ombragé.
Le composteur doit être posé sur la terre (et non des pavés).
Au fond de votre composteur, déposez une couche de matériaux bruns, puis des matériaux verts.
Vous pourrez aussi ajouter de temps en temps quelques pelletées de terre de votre jardin.
En observant votre compost vous pourrez ajouter les matériaux verts ou bruns selon l’état de votre compost.
Si le compost est trop sec : ajoutez de l’eau et/ou des matériaux verts.
S’il est trop humide : ajoutez des matériaux bruns.
S’il sent mauvais : le compost s’asphyxie. Mélangez le compost et intégrer des brindilles et branchages afin de faciliter la circulation de l’air.
On reconnait un compost mûr par son aspect et son odeur qui rappellent une bonne terre.
Il n’est plus vraiment possible d’identifier les matériaux avec lesquels il a été fabriqué et les vers en sont absents