Ma grand-mère (1890-1982) était bretonne.
Tous les ans nous allions donc en vacances en Bretagne.
60 ans après, j’y ai gardé des amis (Thierry et Martine, Dany),
des souvenirs d’enfance, des rires et des jeux, des odeurs, des images,
les roses trémières et les hortensias.
Rose trémière, quel drôle de nom ! D’abord ça ne ressemble pas du tout à une rose ! Et puis ça veut dire quoi, « trémière » ?
Google me dit :
« Le terme de rose trémière est a priori une déformation d' »outremer », désignant ainsi ses origines. Car en effet, même si elle est bien implantée en France, elle a été importée par les croisés, qui l’ont ramenée en Europe depuis l’Asie centrale ou occidentale ».
Et aussi :
« Les fleurs ont une saveur douce et noisette et peuvent être ajoutées aux salades comme garniture. On peut aussi faire du thé avec les fleurs de rose trémière. Les jeunes feuilles peuvent être cuites et consommées comme des épinards ».
Contre un mur, entre des pavés ou au milieu du potager, on ne sait jamais où elle va venir. C’est toujours une surprise, un cadeau (même si en fin de saison elles sont souvent jaunissantes…).
Merci aux croisés de l’avoir importée… Moi je ne voyais pas du tout les croisés comme ça… On se fait des idées des fois…