Adolescente j’avais beaucoup aimé le roman d’Alexandre Dumas « La dame aux camélias », l’histoire d’amour entre un jeune bourgeois et une « courtisane » atteinte de tuberculose. Elle avait pour habitude de porter sur son corsage des camélias de différentes couleurs (blancs quand elle était disponible pour ses amants, rouges sinon).
Dans le jardinet devant chez moi j’ai les deux, un blanc et un rouge.
Les camélias, quelle beauté ! Quelle perfection !
Pour la petite histoire, il a été introduit en Angleterre … par erreur : « Au XVIIe siècle, l’usage du thé en Europe est aristocratique car les feuilles de cette plante s’y monnayent très cher. La Compagnie des Indes orientales demande la fourniture de graines ou de jeunes plants de théier aux Chinois afin de casser le monopole des pays asiatiques. Ces derniers ne leur livrent pas le Camellia sinensis mais des camélias d’ornement de type Camellia japonica. Le Royaume-Uni se rend compte de la supercherie mais, devant la beauté de sa fleur rouge et de son feuillage (elle est alors appelée la « rose chinoise » ou la « rose du Japon »), la cultive en serre chaude et en orangerie puis en extérieur en pleine terre en 1739. »(Wikipedia)
Elles sont trop pressées. Elles viennent trop tôt. Cette année il ne fait pas trop froid, elles tiennent le coup. D’autres années, une floraison grandiose en mars, quelques jours de gel, et terminé.
Mais pendant ces quelques semaines, quelle magnificence !