5h du mat’ je bois mon café.
Par la fenêtre de la cuisine je vois mon jardin, avec au premier plan le hamac, comme un smiley.
Fin de journée ensoleillée, j’ai bien travaillé (enfin je trouve), j’ai bien mérité (des fois je suis indulgente), alors c’est bouquin et hamac !
Un minimum d’organisation : un petit guéridon pour poser un verre et une canne pour donner l’impulsion du balancement.
Les pieds en éventail, je lis, je rêvasse, je regarde les montagnes au loin, les jeux d’ombre et de soleil, j’écoute les bruits alentour, les oiseaux, les voisins, un tracteur, je sens une petite brise sur ma peau, ça sent bon, je suis bien.
Enfin quand je suis seule, parce que sinon on me le pique : les enfants qui adorent ça, mon gendre qui a envie de faire une petite sieste…
Mon hamac est coloré, il se balance du pommier au cerisier, je suis dans un cocon.
Eric de Kermel a écrit : « La tendresse ressemble à un hamac qui se balance silencieusement et vous enveloppe, suspendu entre terre et ciel ».
On pourrait dire aussi :
« Le hamac suspendu entre terre et ciel vous enveloppe d’un voile de tendresse ».
Henriette