La semaine en chiffres.

Un premier constat : le broyeur est très demandé. Lors de la réservation en janvier, il ne restait qu’une semaine de disponible, du 11 au 16 mars.

Après un début de réservations plutôt timide, les demandes ont augmenté dans les derniers jours au point de saturer le planning.

Bilan de la semaine : 16 chantiers, 242 kilomètres parcourus et environ 28 mètres cubes de broyat.

Coté empreinte carbone : 50 litres de super 98 pour le broyeur et 20 de gazole pour la voiture.

En version branches 28 mètres cubes de broyat cela ferait une belle haie de Bentjes, quelques amendes et pas mal de pollution en version feu mais aussi un nombre de voyages conséquents pour aller à la déchetterie.

Christophe regroupe les branches du voisinage.

De l'huile de coude.

La durée moyenne d’un chantier est inférieure à une heure.

Au fil des saisons certains de nos membres mutualisent soit en regroupant les branches à broyer, soit en se concertant dans le périmètre communal. La démarche optimise l’utilisation et réduit les frais de participation.

Au fil de la semaine j’ai bénéficié de l’aide de trois d’entre nous sans compter la présence systématique du membre bénéficiaire lors du broyage.

Insolite, pas d’aide à espérer.  Lama et ânes nous ont observés œuvrer avec une indifférence bienveillante .

Un petit paradis au bout de la Hingrie.

Faire broyat de tout bois.

D’un tas de branches à l’autre nous avons rencontré de multiples essences.

Mélange de taille de haie dans les petits jardins, avec par ci par là l’agressivité de quelques épines de ronces, rosiers ou autres pruneliers. Les cannes de saule dont on ne méfie jamais assez et qui vous bourrent la machine en un rien de temps.

Puis dans les vergers , les branches de fruitiers qui vous donnent un beau broyat rougeâtre

Et, cette semaine nous avons eu deux cas d’exception : un stock de branchages de châtaigniers dont je vous parle dans l’article en lien . Le summum : plus de cinq mètres cubes de charme. Les yeux réjouis de Tonia à l’idée de pailler ses fruitiers faisaient plaisir à voir.

Moins de deux heures de travail grâce à un rangement des  branches optimal.

https://acjca-jardins-vivants.fr/pailler-au-printemps/

A Lalaye, un rangement soigné.

Une histoire qui porte ses fruits.

Initié il y a maintenant presque sept ans l’idée du broyage partagé a fait son chemin.

Elle continue au sein de l’ACJCA Jardins Vivants et des Arboriculteurs de la Vallée de Villé. Côté professionnels le regard sur les déchets verts a évolué.

Plusieurs communes s’organisent pour broyer soit avec nous, soit lors des journées citoyennes. Nous avons une sympathie particulière pour cette initiative communale qui consiste à louer le broyeur pour une journée complète. Une fois les besoins communaux satisfaits, le reliquat de temps est offert aux habitants du village.

Quelques particuliers après avoir testé le système avec nous, s’organisent pour broyer entre eux.

La part des locations de notre association auprès de MSCA Sélestat a baissé au fil des saisons, parce que son activité broyage s’est développée de façon significative. Nous avons la prétention de penser que notre action y a contribué.

Merci aux bénévoles qui ont donné la main et porté le message.

Augustin

Le résultat moins de deux heures après.

L'auteur

Augustin FRIGENI

Animateur et redacteur du site. Président ACJCA Jardins Vivants

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