Un si grand petit arbre : le citronnier

Qu’est-ce qui est : bon pour la santé, bienvenu en cuisine et compagnon des jours ensoleillés ? Le citronnier.

Le citronnier est originaire d’Iran et fut introduit dans le bassin méditerranéen au XI° siècle. Il est cultivé en France depuis 1648.
Cet arbrisseau est de la famille des Rutacées*. Bien branchu, il peut dépasser les 5 mètres. Les feuilles de 5 à 10 cm de long, sont persistantes, ovales. Les fleurs, solitaires ou en bouquets, blanches et parfumées, s’épanouissent en toute saison. Les fleurs et donc les fruits apparaissent sur le bois de l’année.
Mais le citronnier ne supporte ni les brusques variations de température, ni le vent. Plantez-le à l’abri. Une exposition chaude et ensoleillée est excellente. Pour la fertilisation : un apport de matière organique en automne lui convient, ainsi qu’un engrais « agrumes » après la fructification et au début de la floraison.

UN ARBUSTE A BICHONNER

Les pousses qui ont fructifié ainsi que le bois mort, sont à supprimer. Mais bichonnez-le avec délicatesse : le citronnier supporte mal les tailles rigoureuses.
Quand les citrons sont-ils mûrs ? Tout simplement lorsqu’ils se détachent facilement. La cueillette s’étend sur plusieurs mois. Les fruits se conservent deux semaines dans un endroit sec et aéré.
Le fruit est diurétique, riche en vitamine C, en acide organique et en potassium. Les feuilles, également, sont bonnes pour la santé : antispasmodiques, calmantes. (Pour une infusion 10g/litre d’eau).
Le jus de citron remplace agréablement le vinaigre dans les salades. Il est excellent en boisson avec de l’eau. Et bien sûr on peut le confire. Enfin il apporte un parfum d’été aux crèmes et aux sauces.
Un conseil : en hiver, installez l’arbuste dans une véranda ou une pièce dont la température n’excède pas 15° dans la journée. Si le citronnier a trop chaud, les feuilles jaunissent et tombent, de même que les boutons floraux. Encore une fois : bichonnez-le…

Fabienne

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