Une serre déserte, jardinières et caissettes de semis ravagées ! QUI QU’A OSE FAIRE CA .??? Une enquête s’impose.

Les faits

Le persil étant capricieux et lent à germer, je l’ai, cette année, semé dans mon salon. Les graines ont germé en 7 jours, un vrai miracle et quelle fierté ! Pour éviter qu’il ne file, je l’installe rapidement dans un bac fermé et surélevé dans la serre. J’y installe, en même temps, les caissettes de salades, de tagètes, de cosmos, elles aussi germées. Au bout de 2 à 3 jours, stupeur ! Plus rien si ce n’est des tiges sectionnées. Trop, c’est trop, il me faut identifier le responsable au plus vite !

Tout à refaire

L’enquête

J’ai beau tout examiner, je ne vois rien de rien !

J’en parle à mes amis jardiniers(ères) et nous éliminons la fonte des semis (caractérisée par le pourrissement de la tige), les vers gris (moucherons à la surface du terreau), des attaques de pucerons qui n’auraient pas, eux, décapité les plantules. C’est fâcheux car personne n’a rencontré ce problème.

Même l’homme de la maison qui répète inlassablement « maman m’a toujours dit que le persil fait crever les perroquets » a été soupçonné par certains dont je tairai le nom !

Comme l’affaire piétine, je ressème du persil dans les mêmes conditions ; il lève pareillement, en 7 jours, et je redoute déjà le moment où je le sortirai. Subira-t-il le même sort ?

Le coupable démasqué

Avant d’installer mes nouvelles plantules dans la serre, j’ai rangé et mis au compost les caissettes précédentes. C’est là que j’ai découvert, bien cachés sous les mini-mottes, les mini-mollusques gluants et voraces que sont les loches grises. Invisibles la journée, elles passent à l’attaque la nuit ! Il me faut maintenant comprendre ce qui a favorisé leur arrivée.

loches grises sous les mini mottes

 

Rechercher les causes

Je fabrique mes mini-mottes à partir de terreau du commerce, indemne de toute source de contamination. Mon erreur a été d’installer les caissettes sous un tunnel, directement en contact avec le sol. Il me faudra dorénavent, prévoir de tout surélever. Pour ce qui est des jardinières, j’ai utilisé 1/3 de terre du jardin pour le fond. Erreur fatale : des conditions propices (+ 10°) ont fait éclore les oeufs pondus à l’automne. Mais, se tromper, c’est aussi apprendre à condition d’en tirer les leçons ! Je continuerai à utiliser ma terre de jardin pour les mélanges mais en prenant soin de la passer au four 40′ à 100°, comme le faisaient les anciens (conseil de Michel Lis).

Le mot de la fin

Un dernier Mea Culpa ! Comme je n’ai pas réussi à dresser Frimousse, j’ai eu recours aux granulés bleus, nouvelle génération (phosphate ferrique) pour sauver les semis de la 2ème tentative. Il va de soi, que je n’utilise jamais ce moyen dans mon jardin car je tiens à préserver mes fidèles auxiliaires, autant les oiseaux que mes coureurs indiens. Je compte bien vous livrer, prochainement, un dossier plus complet sur les limaces. Si vous avez des idées pour limiter leurs dégâts, elles seront toutes les bienvenues !

 

 

Pierrette

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