C’est réjoui par le bon repas pris ensemble que notre groupe s’est mis en marche pour une promenade digestive quelque peu sportive !

 
 

Après une bonne montée, nous sommes arrivés sur une des hauteurs dominant Villé.

Un magnifique paysage nous récompense de nos efforts mais nous n’avons pas le temps de nous reposer dans ce mignon petit kiosque du Club vosgien datant des années 60 car notre guide nous emmène déjà, sur le plat cette fois, vers son paradis.

 
 

Le chemin longe la forêt et, sur notre droite, défilent des prairies, des vignes, un parc avec de splendides chevaux

 
 
 
 

Avant de franchir le portillon en bois, Jacques nous distribue une fiche avec les principales essences d’arbres (22), les arbres fruitiers (10), les arbustes à baies et à fleurs (20), la liste aussi des plantes présentes sur le site au gré des saisons.

 
 

En pénétrant dans le petit bois, une pancarte L.P.O. nous indique clairement la destination première de ce site : la protection des oiseaux. Mais pas que… Sur la gauche, une pile de bois bâchée sert de refuge aux hérissons

 
 

En suivant le sentier en pente qui serpente entre les massifs d’arbustes, les zones sauvages où la ronce est laissée volontairement (nous apprenons ainsi que les mûres sont très appréciées par les écureuils), nous passons devant, ici, un sapin douglas, là, un vieux chêne, là encore, un merisier aux multiples bras et aussi un séquoia d’une belle taille.

 
 
 

Deux bassins sont aménagés sur ce domaine de 2,5 hectares. Ils servent de réserves d’eau et sont alimentés par une source captée qui coule au printemps et en automne lorsque les pluies sont abondantes. Les libellules, tritons, salamandres, grenouilles et une couleuvre d’eau les investissent au printemps.

Pas moins de 15 nichoirs sont installés un peu partout. Ils sont nettoyés tous les ans, au printemps et renouvelés tous les 3 ans. On compte aussi 8 abreuvoirs qui désaltèrent autant les oiseaux que les abeilles ainsi que des mangeoires.

 
 
 

Le sentier continue à descendre vers une zone plus sauvage avec ronces et orties. Suivant notre guide, nous bifurquons pour faire une incursion dans un verger, visiblement visitée par un blaireau. La prairie y est tondue tardivement, en juin, pour préserver les oiseaux nichant au sol.

Nous finissons par nous retrouver dans la clairière où se trouve le petit chalet en bois, une table et des bancs. Devant un groupe bien attentif, Jacques nous parle des oiseaux. Au moins 25 espèces peuvent être observées ici. La proximité de la forêt permet aux oiseaux de bénéficier d’un habitat mixte : certaines espèces nichent dans la forêt mais viennent se nourrir sur le site.

 
 

Il est déjà temps de prendre congé de notre guide. Merci à Jacques de nous avoir ouvert son domaine, fruit d’une passion familiale et d’un travail sans relâche depuis 24 ans pour la protection des oiseaux. Puissent encore longtemps, des écoliers et des visiteurs venir s’inspirer pour, à leur tour, œuvrer en faveur de la biodiversité.

 

 

Texte : Pierrette

Photos : André

J’aime
Mentions légales - Politique de confidentialité