Même avec une arrière saison aux températures particulièrement élevées, les dernières tomates peinent à murir.
Les « Susanna » de Toscane, qui s’étaient déjà illustrées par leur résistance aux conditions hygrométriques sévères et aux températures hors norme de cet été, affichent encore une santé insolente.
Pour beaucoup d’autres variétés, la récolte est terminée et les plants sont enlevés.
Le risque de voir apparaitre des maladies liées à l’humidité, mildiou ou oïdium n’est pas à négliger.
Nous avons testé une technique originale. Elle consiste, comme vous le voyez sur la photo ci-contre, à envelopper les tomates vertes dans du papier journal et à mettre dans la cagette des pommes ou des bananes.
Ces dernières dégagent de l’éthylène qui contribue au murissement.
Au bout d’une dizaine de jours à une température ambiante d’environ 20 degrés (celle de la maison) voici le résultat (photo ci-dessous).
Toutes ne murissent pas de la même manière, mais globalement ça marche.
En y regardant de plus près, la question de l’incidence de l’article dans lequel le fruit est emballé peut se poser !