La tradition c’est d’offrir du muguet, oui mais voilà j’en ai pas !

 
 

Par contre, l’ail ornemental, la ciboulette, le bleuet vivace ou centaurée des montagnes se portent bien. Elles sont à vous. Bonne journée et bonne fête du travail ! Très particulier cette année entre ceux qui sont confinés, ceux qui en manquent et certains comme nos soignants qui en ont souvent trop.

Donc, comme c’est un jour férié, pas de bruit !

Après réflexion, l’idée de faire quelque chose de « light » mais néanmoins utile est venue, projet en deux temps mais objectif identique : nourrir les sols.

Premier temps : manneken pis.

Dans quinze jours, trois semaines maximum il sera temps de mettre les tomates en pleine terre. Nous dirons qu’après le 25, Sainte Sophie ce sera pour les prudents. Vers le 17, Saint Eric ce serait bien aussi mais avec un vrai faux dicton « Si tu met tes tomates en terre à la Saint Eric donne leur d’abord un coup de trique ! » C’est mon choix du jour.

Si certaines sont en pleine forme (voir le post  » Tomates : ACte 3″) d’autres variétés sont un peu à la traine. Alors, un litre d’urine pour dix litres d’eau et  » fouette cocher » Arrosage dans les bacs pour tout le monde et en plus au pied pour les chétives.

Pendant qu’on y est et qu’il y a du stock, le même traitement est appliqué au sol. Les pluies des derniers jour facilitent la diffusion.

 

Que ce soit pour le traitement au « purin » humain d’aujourd’hui ou pour la préparation de la macération d’orties nous utilisons de l’eau de source non traitée.

Cela pourrait aussi être de l’eau de pluie mais un raccord de mon récupérateur a lâché. Il faudra attendre la fin du confinement pour récupérer la pièce.

Notre fontaine de quartier est la bienvenue. Avec attestation dérogatoire évidemment !

Deuxième temps : macération d’orties

 
 

En pleine forme, pas encore montées en graines.

Elles ne demandent qu’à être cueillies.

Enfin, leur tendance urticante pourrait laisser penser qu’elles ne sont pas si enchantées que ça de se faire hacher menu avant d’aller faire trempette dans le bouillon.

 

Pour les ustensiles, rien de nouveau :

  • une balance

  • un seau avec un couvercle

  • un carré de tissu d’environ un mètre carré

  • un bout de ficelle

  • un caillou

  • un sécateur

  • et un kilo d’orties

Pour mémoire :

  • couper les orties au sécateur ou aux ciseaux en morceaux d’environ 5 cm

  • feuilles et tiges sans racines

  • peser pour avoir une bonne appréciation des concentrations

  • poser le caillou au centre du carré pour maintenir les plantes sous l’eau

  • replier les quatre coins et nouer

  • placer « l’infusette » dans le seau

  • verser 10 litres d’eau

  • mettre le couvercle

  • agiter tous les jours

  • les bulles de fermentation apparaissent au bout de deux à trois jours

  • entre 7 et 10 jours la macération est prête.

 
 

Pour plus de détails, vous trouverez une vidéo tutoriel sur le site.

Un autre méthode consiste à mettre les plantes dans l’eau sans l’infusette.

Infusions et décoctions sont des alternatives possibles.

Le purin obtenu à partie de la macération d’aujourd’hui servira, dans un dizaine de jours en arrosage, d’activateur des sols en préalable à la plantation.

A l’automne les sols ont été paillés et fumés avec du fumier de cheval récupéré chez Carine à Fouchy.

Bichonnés comme ils le sont, si ça ne pousse pas je retourne chez…

Voilà, et vous comment faites-vous ?

Qu’avez-vous fait en ce premier jour de Mai ?

Chouette il pleut…

Zut, va falloir surveiller les limaces..

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