Sans être particulièrement adeptes du calendrier lunaire ou de la biodynamie, lorsqu’il s’agit de faire nos semis nous jetons un oeil côté lune. Les 7 et 8 février étaient des jours fruits, dommage nous les avons ratés ! Le jour suivant jeudi 15 février nous avons bloqué la matinée. C’est la Saint Claude, une pensée pour mon frère disparu.
Pour ces premiers semis Thérèse a sélectionné 18 variétés. Rose, Susanna, Berao….
Les prochains, 5 Olive, 6 Colette, 13 Rodrigue et 14 mars, Mathilde, nous ferons la suite.
Cela fait partie de nos habitudes, ne coûte pas cher et peut accroitre les probabilités de réussite.
Dans le fond des auges nous mettons une couche d’environ deux centimètres de terreau qui servira d’éponge.
Ce lit sera abondamment arrosé.
Sur ce lit nous posons les bacs perforés qui vont accueillir les mottes ensemencées.
Dans la grande auge je verse le substrat et l’eau pour obtenir une bouillie qui se laissera mouler au presse -motte.
En poussant au fond du bac, avec les mains pour bien garnir je façonne les mottes dans lesquelles Thérèse va déposer les graines.
L’opération peut se faire du bout des doigts, avec une petite baguette ou une pince à épiler.
Très important : Étiqueter au fur et à mesure !
Une fine couche de substrat pour recouvrir les semis et une pulvérisation pour une bonne hygrométrie.
Jusqu’à l’an dernier nous faisions des semis par petites zones. Ensuite nous repiquions.
Avec le presse-motte, on transfère simplement la motte, le moment venu, lorsque la jeune pousse a quatre feuilles dans un contenant plus grand.
Le repiquage inciterait la plante à développer ses racines. Nous n’avons pas constaté de différence notoire. Par contre nous nous sommes économisé le travail minutieux de repiquage avec les risques d’abimer les plantules.
Un dicton allemand dit « Probieren geht über studieren ». En traduction, la pratique supplante la théorie.
Envie d’en savoir plus, des commentaires, vos expériences ? Dites nous…
Augustin