Au printemps, un ami m’a fait cadeau de trois tubercules de canna. Il s’agit d’une plante ornementale aux allures exotiques que l’on rencontre couramment dans les massifs citadins. Bien que je ne sois pas du tout fan, je leur trouve une petite place au jardin, histoire de ne pas vexer l’ami en question.

Très rapidement, mes tubercules donnent naissance à de belles plantes dont les feuilles rappellent celles des bananiers. Au cours de l’été, à 2 mètres de haut, s’ouvrent des épis de petites fleurs rouges du plus bel effet. Je commence à aimer ce petit bosquet exotique qui détonne dans le paysage mais qui chante si bien au gré du vent.

 

 

L’été passe, l’automne aussi sans avoir quoique ce soit à faire, pas même un arrosage pendant la sécheresse. Pas de maladies, pas de prédateurs et là, j’ai vraiment apprécié.

Octobre arrive et il faut rapatrier les fameux tubercules à la cave pour l’hivernage. Il a fallu une fourche-bêche solide et les bras musclés de Jean-Pierre pour les déraciner. Devant mes trois cagettes de tubercules, je me suis dit que c’était vraiment dommage que cette plante ne soit que décorative ! Mais…un petit « ET SI » m’a fait faire des recherches.

 

Sur le site de la Vie-Rebelle (https://lavierebelle.org/canna-indica-plante) , j’ai été stupéfaite de découvrir tout le potentiel de Canna Indica ou Canna Edulis que je vous laisse découvrir à votre tour.

Pour ma part, cette plante aux multiples noms vernaculaires, aux multiples usages et poussant presque partout m’a conquise. J’en userai et abuserai dans mon jardin en 2024, assurément !

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