Les tomates de Thérèse et Augustin – Acte 4

 

C’est le jour de l’Ascension, le 21 mai qu’elles ont quitté leurs petits pots pour rejoindre la pleine terre.

Deux mois se sont écoulés, le confinement a pris fin, nous sommes à l’Assomption.

Et, si pour nous tout n’est pas revenu à la normale, pour elles rien ne semble avoir changé.

 

Elles ont allègrement grimpé.

Certaines à une échelle,d’autres à une ficelle, et pour les plus traditionnelles tutorées par un bon vieux piquet.

 

Quelques-unes à l’abri, d’autres en plein air.

Elles ont fleuri et portent maintenant pas mal de fruits.

« Corse » ci-dessus ou du « Voyageur » ci-contre, issues de nos réserves ou fruits d’échanges elle se sont bien accommodées aux buttes paillées.

Il y a eu une pause avec les grosses chaleurs : quand elles ont très chaud elles ne mûrissent pas.

Une sorte d’hivernement d’été, une façon de se protéger.

En fin de journée les feuilles témoignent du besoin d’eau.

Modérément certes, mais cette année il a fallu aider et donc arroser.

Pas de « culs noirs » à l’horizon mais, comme ci-contre, quelques beaux coups de soleil.

Si vous avez une recette de crème solaire nous sommes preneurs.

Au menu quotidien il y a, bien sûr, souvent des tomates.

Et, lorsque nous les trouvons à notre goût, commencent les sélections de graines pour les années à venir.

Cette année notre production a été d’environ 140 plants pour une vingtaine de variétés.

Une petite quarantaine est restée chez nous. Les autres sont parties dans des jardins amis.

Si vous en avez, merci de bien vouloir nous donner des nouvelles.

Une vingtaine de pieds sont arrivés de ces mêmes jardins.

Vous pouvez venir leur rendre visite quand vous voulez.

Pour faciliter les sélections nous avons opté pour une double identification : le nom de la variété et la provenance.

Les Yaka de Béatrice et Les Grosses Rouges de Viviane et Rémy vont très bien.

Malgré toutes ces précautions, hybridation (peu probable) ou erreur humaine (vraisemblable)

Ainsi, une « Cœur de pigeon » a viré « petite ronde et rouge ». Une « Romaine » fait penser à une « Noire de Crimée ». Il est vrai que l’Italie connait quelques problèmes migratoires !

Et puis, épanouies dans un des bacs du composteur, de belles billes toute rondes, rouges et savoureuses.

Si un troc graines devait se faire nous avons de quoi…

Une idée pour bien se rappeler et éventuellement compléter les « fiches d’identité », nous envisageons la photo, sans sourire bien sûr.