Quel jardin n’a pas son massif de dahlias? De la famille des Astéracées, cette plante ornementale séduit les horticulteurs et les modestes jardiniers de tout poil depuis la fin du XVIIIe siècle. Pompons, nains, cactus, à fleurs doubles ou simples, il y en a pour tous les goûts. De culture facile, le tubercule est toutefois gélif et il convient de le retirer de terre dans les régions froides. Quoique…avec le changement climatique?…
Dans le langage des fleurs, le dahlia symbolise la reconnaissance.
« Le dahlia noir » est un roman policier de James Ellroy paru en 1987.
Il semblerait que le dahlia se décline dans tous les coloris sauf le …bleu.
Plus en vogue dans les pays anglosaxons, le prénom « Dahlia » surfe sur la mode des prénoms floraux. En 2015, 74 petites filles portant ce prénom sont nées en France.
N’oublions pas le Corso fleuri de Sélestat! Environ 500000 dahlias sont utilisés chaque année pour la décoration des célèbres chars. Même si la majorité de ces fleurs provient actuellement des Pays-Bas…mais chut…Faut pas le dire!
Le dahlia est originaire du Mexique. Les Aztèques l’utilisaient comme plante fourragère, médicinale et également ornementale. Introduite en Europe vers le début du XVIIIe siècle, on tenta d’en consommer les tubercules comme féculent au goût d’artichaut. Mais devant le peu de valeur gustative de ce végétal, on se tourna vers le côté ornemental. Plus de 40 000 variétés hybrides inondent le marché.
Nous sommes à la fin du XVIIIe siècle, de nombreuses végétaux arrivent en Europe depuis le Nouveau Monde. Le directeur du jardin botanique de Madrid réceptionne le spécimen de la plante et décide de lui donner le nom d’un collègue botaniste suédois.
Anders Dahl, élève de Carl von Linné décède en 1789, année de l’arrivée de la plante sur le Vieux Continent. Ainsi est né le « dahlia ».
Thérèse