|
C’est de saison au Biau Germe !
|
|
|
|
|
|
Les tests de germinations : tout un art !
Comme chaque année, à partir de début août, nous sommes 5 associés du Biau Germe à quitter la chaleur écrasante de nos champs pour venir nous réfugier au frais dans nos locaux afin de tester la germination de toutes nos graines. Nous avons à cœur d’être sûrs que les semences que nous vendons germent correctement !
Tout le monde y passe : les légumes, les fleurs, les aromatiques et aussi ce que l’on appelle les « grosses graines » (engrais verts, haricots, céréales, pois, maïs).
Dans notre laboratoire, les petites mains s’activent : nous sortons les boites de pétri, les papiers buvards, le sable et le terreau. Nous allumons nos chambres de germination pour offrir à nos graines les différentes conditions météorologiques dont elles ont besoin pour germer. Et hop ! Nous courrons en salle d’expédition chercher tous les sachets en vente, puis nous allons au stock chercher un échantillon pour chaque lot de semences en vrac. Et les associés nous amènent leur échantillon de lot de l’année lorsqu’ils en ont fini le tri.
|
|
|
|
|
Et c’est parti ! On lance les tests. Les graines de tomates sur papier buvard en chambre de germination au chaud avec 8 heures de lumière par jour, les laitues à 20°C, les mâches entre 2 feuilles de papier buvard font un passage au frigo, les soucis sont en terreau/sable dans un germoir chaud la journée et frais la nuit, les haricots en terreau sont au chaud, les poireaux en papier plissé au froid, …
|
|
|
|
Et bien sûr, il y a les petites capricieuses … Celles qui ont besoin d’être aidées : comme les courges éponges ou Luffa, que l’on ponce légèrement pour reproduire les frottements avec la terre et les cailloux qu’elles auraient subi en passant l’hiver dans le sol. Il y a aussi les betteraves que l’on rince à l’eau plusieurs fois pour reproduire les pluies qui les auraient lessivées et éliminer les inhibiteurs de germination qu’elles possèdent naturellement sur leur enveloppe externe.
Une fois tout ce petit monde bien installé dans les conditions idéales, on attend quelques jours et puis on compte le nombre de graines qui ont germé. Les lots qui passent le test avec brio peuvent être vendus. Les autres, qui ont moins de chance, sont retirés de la vente pour être donnés à des associations s’ils germent encore bien, sinon déstockés.
Tous ces protocoles propres à chaque espèce proviennent des règles de l’ISTA (International Rules for Seed Testing). Le règlement technique du contrôle des semences, lui, nous impose des taux de germination minimaux pour la vente. Nous avons volontairement choisi depuis bien longtemps d’adopter des normes beaucoup plus strictes afin d’être sûr que nos clients aient une bonne levée. Nos haricots, laitues, radis, tomates, etc. ne sont vendus que si le taux de germination dépasse les 90 %. Pour les carottes, fenouil et zinnias, etc. c’est 85 % minimum.
Et quand nous avons un doute sur nos protocoles, nous faisons appel à un laboratoire externe.
Le laboratoire de germination fourmille jusqu’en décembre pour tester l’ensemble des lots avant l’arrivée de notre nouveau catalogue dans votre boîte aux lettres !
Marlène
|
|
|
|
Les haricots avec un grand H
|
|
|
Pourquoi avec un grand H ?
Peut-être pour rendre encore plus élitiste la langue française ?
Mais non, voyons, c’est pour sa longue Histoire : il y a plus de 5 000 ans, les toutes premières civilisations mexicaines et péruviennes cultivaient le haricot pour sa richesse en protéines. En Europe, en attendant les grandes traversées, on cuisinait de la vesce, de la gesse et, de façon anecdotique depuis l’époque romaine et jusqu’au début du Moyen- Age, un petit peu de pois chiches et de lentilles.
Peut-être parce que c’est une plante tropicale qui a peur de l’Hiver ?
Il est vrai qu’il est déconseillé de la semer avant les Saints de glaces, tout simplement parce que le zéro végétatif pour cette légumineuse, (pardon, pour cette Poaceae, si on feuillette les nouveaux manuels scolaires) est de 12 degrés.
Peut-être parce que ce sont les indispensables du jardin ?
Ils apportent le plein de vitamines et, n’en déplaise aux amateurs de viandes, ils apportent presque autant de protéines qu’une poule au pot.
|
|
|
|
Les haricots, il y en a pour tous les goûts… et tous les jardins. L’atout majeur du haricot est sa propension à croître sans avoir besoin d’amendement, grâce à sa capacité à fixer l’azote de l’air par le biais d’une association symbiotique avec un champignon. Au Biau germe, on essaie de vous proposer un large éventail qui va du nain jusqu’au rame, du vert au jaune, du tendre au délicat, du sans fil au fondant.
Pour cette plante à cycle rapide, il faut retenir plusieurs choses : elle aime un semis en terre chaude, bien ressuyé, pas trop profond.
Ces trois paramètres sont fondamentaux pour une levée rapide et une meilleure gestion des mauvaises herbes. Ensuite, concernant les haricots «nains», quelques binages au pied sont nécessaires, et un buttage est possible au moment de la fleur. Pour les rames, même itinéraire, mais avec une étape supplémentaire : le tuteurage. Au Biau Germe, on a choisi le bambou, nous avons donc des tipis verdoyants à perte de vue dans nos jardins, mais vous pouvez également tester le mélange “3 sœurs” : Maïs, Courge et Haricot. Le principe étant que le haricot « grimpe » sur le maïs.
Cher jardinier, le soleil brille, la récolte arrive…
Vous avez semé du Triomphe de Farci et vous aimez aller au jardin tous les jours, c’est le bon choix. Il est vert, il est fin et il est tendre s’il est ramassé quotidiennement, comme votre « quotidien » que vous utiliserez peut être pour l’équeutage !
|
|
|
Vous êtes plutôt débordé toujours au téléphone, choisissez un sans fil, il vous appellera moins souvent.
Pour l’anecdote, le haricot fin sans le fil est une sélection toute récente du début 20eme siècle qui coïncide avec la pasteurisation, l’invention de la chambre froide et la mise en place de système d’irrigation moderne. Auparavant la plupart des haricots étaient exclusivement mangés en sec. En demi-sec également, mais de façon plus anecdotique; le congélateur est une invention récente !
Au Biau Germe, on les aime secs et vous avez sûrement deviné pourquoi. Pour une germination optimale, il faut une pluviométrie régulière tout au long de sa croissance afin que les gousses soient bien remplies. Quand la graine est mature, on procède à l’arrachage de la plante de manière manuelle ou mécanique afin de la faire sécher. Ensuite, c’est le temps des battages, à l’ancienne par piétinement ou roulage par une belle après-midi ensoleillée.
On utilise également des batteuses. Je vous les cite de la plus féroce (les cosses parcheminées ne lui résistent pas !) à la plus douce : batteuse conventionnelle, batteuse axiale, batteuse à doigt, batteuse à friction.
Les graines ne doivent pas être trop sèches ni trop humides lors de cette opération délicate, sinon le cotylédon risque de se briser et la qualité de la germination ne sera pas suffisante pour vous les vendre, chers Jardinier !
A vos Haricots ? Prêts ? Partez !
|
|
|
|
Plantez en pleine terre : ail, laitue d’hiver (pour récolter à partir de mars), chou pommé, échalote, oignon blanc.
Semez en pleine terre : fève, pois.
Au jardin : Semez vos engrais vert : fèverole, vesce, seigle, avoine, blé, seuls ou en mélange. Bêchez, enfouissez les engrais verts superficiellement. Protégez les chicorées plates et frisées des premiers gels.
|
|
|
|
|