Dutronc a chanté celui du Bassin parisien
Avec une table et une chaise de jardin
Un pommier et un sapin…
Et qui sentait bon le métropolitain.
Nous en étions loin chez Marie-Claire ! Il y avait bien les chaises de jardin, la table sous les arbres, mais point de parfum de banlieue. Un charmant coin de campagne nous attendait en plein centre du village, une longue cour pavée nous mène tout droit vers un verger tout en vieux murs et pierres moussues. Un lieu si inspirant…
Marie-Claire craignait que son jardin tout en devenir n’ait pas un grand intérêt…que nenni ! Comment ? Il n’y a pas grand chose à voir ? Ouvrons les yeux : une profusion de petites plantes sauvageonnes et comestibles sont à découvrir tout autour de la parcelle : gaillet gratteron, ficaire, lierre terrestre, pissenlit et autre lamier pourpre. Chacun y va de ses recettes et conseils, mais il ressort qu’on ne consomme que prudemment ce que l’on connaît parfaitement !
Comment clôturer et délimiter une parcelle pour éviter que ces adventices n’envahissent les cultures ? Comment lutter contre les limaces et autres gastéropodes gourmands ? Les conseils fusent, chaque jardinier a des idées. C’est selon…selon la météo, selon la localisation , selon la nature du terrain etc etc…Partager avec les gloutons du potager, oui mais il y des limites !!!
Nous nous retrouvons dans le verger pour une démonstration de popote peu gastronomique mais ô combien utile : la confection du fameux purin d’orties orchestrée par Augustin.
Suivra un goûter plus savoureux, un moment de calme et de convivialité…
Une belle surprise nous attend au pied d’un arbre : une gracieuse étoile à 6 pétales a pointé le bout de son nez, c’est un iphéion, une plante à bulbe quelque peu méconnue arrivée là par hasard .Ne la piétinons pas, elle se multipliera l’année prochaine. Et évitons de tondre trop tôt pour permettre aux petites fleurs du verger de poursuivre leur cycle de vie.
Certes, le jardin de Marie-Claire est encore balbutiant mais plein de promesses.
Merci à elle pour son accueil bien sympathique.
Terminons par une phrase de Jacques Prévert
« Un vrai jardinier se découvre devant une pensée sauvage »
…à méditer